IV.1 Présentation du modèle relationnel
IV.1.1 Origines du modèle relationnel
Le modèle relationnel (ou bien modèle logique de données) a été introduit pour la première fois par Edgar Frank, un mathématicien formé à Oxford. Frank, alors qu’il travaillait au centre de recherche IBM dans les années 1970.
Le modèle relationnel est considéré comme l’un des développements les plus populaires de la technologie des bases de données, car il peut être utilisé pour représenter la plupart des objets du monde réel et les relations entre eux.
La principale signification de ce modèle est la séparation absolue entre la vue logique et la vue physique des données. Alors que la vue physique dans le modèle relationnel est dépendante de l’implémentation et n’est pas définie plus avant, la vue logique des données est orientée vers les ensembles. Un ensemble relationnel est un groupe d’éléments non ordonnés. Les champs des éléments sont les colonnes dans une table et qui ont des noms. Les lignes ne sont pas ordonnées et ne portent pas de nom. Une base de données est constituée d’une ou de plusieurs tables et d’un catalogue décrivant la base de données.
Le modèle relationnel se compose de trois éléments :
- Un composant structurel qui n’est qu’un ensemble de tables reliées entre eux avec des relations et un ensemble de domaines qui définit la manière dont les données peuvent être représentées.
- Un ensemble de règles pour maintenir l’intégrité de la base de données.
- Un composant de manipulation consistant en un ensemble d’opérations de haut niveau qui agissent sur et produisent des tables entières.
Dans le modèle relationnel, les données sont représentées sous la forme de tables, ce qui est utilisé de façon interchangeable avec le mot Relation. Chaque table est constituée de lignes, également appelées tuples (Un tuple représente un ensemble d’informations sur un élément, par exemple, un dossier d’élève) et de colonnes, également appelées attributs. (Un attribut représente les caractéristiques d’un élément, par exemple, le nom et le numéro de téléphone de l’étudiant, Nom et numéro de téléphone de l’élève). Il existe des relations entre les différentes tables. Ce modèle ne requiert aucune information qui spécifie comment les données doivent être stockées physiquement.
Les principaux avantages du modèle relationnel sont les suivants : indépendance structurelle, amélioration de la simplicité conceptuelle, capacité d’interrogation adhoc, etc.
Ainsi, le modèle relationnel est tout simplement une manière de représenter et de manipuler des données. Plus précisément, il s’agit d’un ensemble de concepts théoriques. Ce type de représentation de la donnée est indépendant de la manière dont la donnée est physiquement stockée dans la mémoire de l’ordinateur.
IV.1.2 Les concepts de base du modèle relationnel
Les concepts de base souvent référencés dans la modélisation relationnelle sont les domaines, les tables, les attributs, les degrés et les uplets
Domaine : Le domaine désigne l’ensemble des valeurs que peuvent prendre les attributs. Dans le jargon des bases de données, le domaine est assimilé au type de colonne.
Tuple : Le terme tuple désigne ce que l’on appelle une ligne d’une table. Pour désigner un tuple ou une ligne, vous trouverez aussi parfois les termes n-uplet , enregistrement ou vecteur. Vous avez plusieurs choix.
Degré : c’est le nombre d’attributs dans une table.
Table: Une relation (ou table) est un élément constitué d’un entête et d’un corps. L’entête est un ensemble des noms d’attributs et de leurs domaines et le corps est un ensemble de uplets ayant le même entête que la relation.